La ferme Saint-Georges de Lessy a accueilli un camp scout pendant trois semaines. Éclaireuses et éclaireurs de 6 à 16 ans ont notamment nettoyé le ruisseau du Marivaux et la statue de saint Georges, située sur le ban de la ferme.
Pendant trois semaines, 55 jeunes de 6 à 16 ans, encadrés par 15 adultes, ont monté un camp scout à côté de la ferme Saint-Georges sur les hauteurs de Lessy. Une convention a ainsi été passée avec la commune et les propriétaires de la ferme qui ont accepté leur installation avec enthousiasme. Ils ont même fourni les moyens en eau et électricité.
L’organisation
Répartis en équipes de 6, les jeunes apprennent l’autonomie et participent pleinement à l’organisation du camp et à la vie quotidienne. Si la logistique est assurée par les responsables, les jeunes y sont pleinement associés en prenant en charge différents rôles (intendance, assistance sanitaire…) et en assurant divers services (chercher du bois, faire le repas…).
Ces tâches quotidiennes s’alternent d’une équipe à l’autre, de sorte que chacun puisse être capable de tout faire. La démarche consiste à responsabiliser le jeune au maximum : si celui qui est en charge de cuisiner le repas ne le fait pas, personne ne mange !
Thomas Gaire, 29 ans de Plappeville, explique : « Je dirige ce camp avec des éclaireuses et éclaireurs de Plappeville, Metz et Colmar. J’ai commencé le scoutisme à 9 ans à Marly et je n’ai pas arrêté depuis. Nous avons fait beaucoup de jeux de pistes et les jeunes ont aussi appris à se débrouiller dans la nature. Ils se sont confectionné eux-mêmes savon et dentifrice ».
Protection de l’environnement
« Autour de projets pédagogiques les enfants ont appris de nouvelles compétences et ont été sensibilisés à la protection de l’environnement. Ainsi, nous avons remis en état le ruisseau de la source Marivaux à Plappeville et nous avons débroussaillé la chapelle et la statue de Saint-Georges de la ferme éponyme ».
La nature est apprivoisée juste le temps du camp, mais reste un lieu à préserver. À leur départ, plus aucune trace de leur passage et les lieux redeviennent sauvages.
Une espèce endémique ?
Autour de la statue de Saint-Georges et autour de la ferme, des dizaines d’arbres fruitiers avec une variété de prune ressemblant à des mirabelles très colorées. Au premier abord, un goût relativement sucré mais avec des saveurs acides en fin de bouche. Jean-François Losch, maire de Lessy : « nous appelions ça des maranges et les anciens les faisaient en clafoutis ».
